Home > Actualités > MDFDE/FRANCE-USA : SAUVER LA DÉMOCRATIE : LA PROVENCE AMÉRICAINE #DDAY80 #MDFDEFriendshipMerciTrain75

 

1944 – 2024

 

LE THÉÂTRE LESLEY J. MCNAIR À CALLAS, FRANCE (1945)

 

Calas (Bouches-du-Rhône), France, le 19 juin 1945 : Le théâtre de plein air Lesley J. McNair est le plus vaste de tous ceux aménagés dans les camps de transit. Les gradins, pouvant accueillir jusqu’à 17 000 personnes, prennent place dans un vallon naturellement prédisposé à recevoir spectacles et projection de films. (John Vergis / Archives Municipales de Marseille, 129 Fi 172)

 

Chers MDFDE et Amis du « Merci Train »,

 

J’ai le plaisir de vous informer que les célébrations 2024 du 80ème Anniversaire du Débarquement en Provence (Août 15-28 1944) — LE « SECOND D-DAY » provençal via « Operation Dragoon » (15 août 1944) — la plus grande opération militaire de la Seconde Guerre mondiale avec l’écrasante victoire des Forces françaises, américaines et de nos Alliés, entraînant la capitulation de l’Allemagne nazie, le 28 Août 1944, continuant de plus belle en ce mois d’octobre…

Une très grande Exposition « La Provence Américaine », dévoilant la présence militaire américaine dans le sud de la France entre 1944 et 1947 — une histoire peu connue du grand public tant en France qu’aux États-Unis — réalisée par mon ami Frédéric MARTY, archéologue et chef de projet à LA MÉTROPOLE AIX-MARSEILLE-PROVENCE, ouvre ses portes au Musée Edgar Mélik de Cabriès (Bouches-du-Rhône) ce jeudi 17 Octobre 2024.

Ladite Exposition (voir présentation par Frédéric MARTY ci-dessous) riche d’archives, d’objets archéologiques et de photos ainsi exposés pour la première fois jusqu’au 19 janvier 2025, présente les importants travaux archéologiques et redécouverte majeure par Frédéric MARTY et son équipe, en 2013, du camp américain ayant détenu des prisonniers de guerre allemands (1944-1947) dans la commune de Miramas (Bouches-du-Rhône), à environ 63 km de Marseille.

À cet effet, Frédéric MARTY se joint à moi pour remercier chaleureusement notre amie Mme Molly BOMPANE, Conservatrice et Commissaire des Expositions à l’U.S. Army Heritage & Education Center (USAHEC) situé à Carlisle, en Pennsylvanie, États-Unis, qui, aimant beaucoup la France et l’Histoire franco-américaine, nous a donné à Frédéric et moi libre accès à leur John P. RATAY Collection — une collection de photos entièrement inédite en France — prises notamment au camp de Miramas mais aussi à Marseille et en Afrique du Nord durant cette période des années 40, avec permission de publication exclusive à Frédéric MARTY pour son Exposition, que le public français et la jeune génération en particulier pourront ainsi découvrir au fil de cette formidable Exposition.

Brigadier-General John Paul RATAY (1893-1980), commandant la Delta Base Section américaine de Miramas, France (1944-1946). https://generals.dk/general/Ratay/John_Paul/USA.html

 

Vous souhaitant une excellente visite au Musée Edgar Mélik à Cabriès.

Avec toutes mes amitiés,

Elisabeth Jenssen Présidente-Fondatrice

Friends of Laperouse USA

Chair, #MDFDEFriendshipMerciTrain75

Le Mouvement des Français de l’Étranger (MDFDE) French and Francophones Abroad

Liaison of the American Legion (USA-Europe) for the Friendship Train and the Merci Train

Exposition : La Provence américaine. De la Libération à la reconstruction (1944-1947)

 

Commémorer le 80e anniversaire de la Libération de la Provence

 

2024 est une grande date de l’Histoire avec la célébration du 80e anniversaire du débarquement en Provence et de la Libération. Elle sera suivie, en 2025, des commémorations de la Victoire en Europe. La Métropole Aix-Marseille-Provence a choisi d’aborder cet événement sous un angle original à travers une exposition archéologique qui sera présentée au musée Edgar Mélik de Cabriès (France) du 17 octobre 2024 au 19 janvier 2025.

Le Débarquement du 15 août 1944 – le Débarquement de Méditerranée – sur les côtes varoises est une opération principalement américaine avec l’appoint, surtout maritime, des Britanniques et secondairement des Français. Son succès est immédiat ; l’armée américaine, progressant vers la vallée du Rhône, libère la Provence intérieure en dix jours. Mais les principales batailles de la campagne de Provence se déroulent à Toulon et à Marseille entre le 19 et le 28 août 1944. Elles sont conduites essentiellement par les forces françaises dans toute leur diversité, l’Armée B du général de Lattre de Tassigny, très composite et issue en grande partie de l’empire colonial, assistée par les groupes de la Résistance (les Forces Françaises de l’Intérieur). Mais l’armée française, intégrée dans la 7e Armée américaine, dépend de l’équipement que celle-ci lui fournit.

L’armée américaine, très rapidement, met en place la logistique pour le ravitaillement des unités alliées qui poursuivent l’offensive en remontant la vallée du Rhône. Ainsi, de 1944 à 1946, l’armée américaine a construit sur l’ensemble de l’aire marseillaise (Crau, étang de Berre, région d’Aix-en-Provence, Marseille…) les plus vastes installations logistiques du théâtre européen des opérations militaires en vue d’achever la guerre en Europe et de redéployer son effort sur le Pacifique. La cohabitation entre les habitants et les centaines de milliers d’Américains alors en transit a laissé des traces dans les mémoires, dans les archives et dans le sol.

L’exposition met en valeur l’engagement des diverses composantes de l’armée française et la singularité de la présence américaine dans le sud de la France durant cette courte période historique qui fait l’objet, depuis peu, de recherches scientifiques renouvelées, permettant de mettre en lumière une histoire cohérente à l’échelle de la région marseillaise et encore mal connue du grand public.

Un patrimoine commun mêlant histoire et archéologie

 

L’objectif est de valoriser des résultats scientifiques récents ou en cours d’élaboration – à un moment où le Ministère de la Culture français met l’accent sur l’étude des conflits contemporains et sur la mémoire collective – en utilisant un point de vue original encore peu exploité et spécifique au territoire, mais en lien direct avec l’Histoire mondiale. Le propos montre à la fois la cohérence de l’implantation américaine à l’échelle de l’aire marseillaise et même un peu au-delà, mais aussi la diversité de ses manifestations, en mêlant Histoire, documents d’archives et vestiges archéologiques pour approcher la dimension humaine. Le public doit pouvoir partager un patrimoine et un héritage communs et prendre conscience de l’importance de la protection et de la mise en valeur de ce patrimoine culturel et historique exceptionnel.

En effet, le thème de la Seconde Guerre mondiale touche un large public car il fait écho à une mémoire collective et familiale souvent encore vivace. De près ou de loin, toutes les familles ont été concernées par cet événement, que les acteurs aient été combattants, résistants, civils et quelles que soient leurs origines (Français de Métropole ou d’Algérie, Coloniaux, Européens, Américains…). Par ailleurs, les témoins de cette histoire pourtant récente disparaissent progressivement avec le temps, d’où la nécessité impérieuse de transmettre cette mémoire aux plus jeunes générations. Qui se souvient aujourd’hui que les Français de Métropole, les Européens d’Afrique du Nord, les Algériens et les Marocains ont combattu côte à côte pour la libération de la Provence ? Qui sait aujourd’hui que, lorsqu’il emprunte le TGV sur le plateau de l’Arbois, près de Calas, il traverse le plus vaste camp militaire américain d’Europe ?

A la découverte des camps de prisonniers de guerre et des camps de transit

 

L’originalité de l’exposition tient dans le croisement des différentes sources utilisées et en particulier dans la mise en avant du rôle de l’archéologie dans la compréhension des conflits récents. En effet, la redécouverte en 2013, puis la fouille en 2015, d’un camp américain de prisonniers allemands à Miramas, près de Marseille, ont révélé pour la première fois dans le sud de la France l’énorme potentiel scientifique des sites de la Seconde Guerre mondiale. Une partie des objets découverts est enfin présentée au public pour aborder la question du traitement des vaincus et de leurs conditions de vie. Peignes, tubes de dentifrice, bouteilles de Coca-Cola, vêtements ou artisanat de camp racontent ainsi un quotidien fait de travail et de stratégies d’amélioration de l’existant. Des documents d’archive, dessins de prisonniers et photographies d’époque, tirées en grand format, enrichissent la connaissance du contexte et permettent de faire le lien avec le Continental Central Prisoners of War Enclosure #404. Ce vaste camp central, unique dans le sud de la France, accueillait les prisonniers capturés dans toute l’Europe avant de les affecter dans des camps de travail comme celui de Miramas. Il était annexé à la Calas Staging Area, destinée au transit des troupes américaines redéployées sur le front du Pacifique ou rapatriées aux Etats-Unis.

Plus de deux millions de militaires sont passés par le port de Marseille pour quitter l’Europe. Les vestiges des immenses installations alors construites pour les accueillir et pour stocker le matériel et les fournitures sont encore visibles dans le paysage actuel, notamment sur le plateau de l’Arbois aménagé pour loger jusqu’à 100 000 hommes. Ces traces, qui tendent à s’effacer, ont permis de restituer le plan d’un camp établi sur près de 750 hectares. Des vidéos, tournées par l’armée américaine, rendent compte de l’activité intense qui y régnait. On y découvre notamment un théâtre de plein air, aménagé au fond d’un vallon, pouvant accueillir 17 000 spectateurs venus assister aux spectacles donnés par les vedettes de l’époque telles que Marlene Dietrich ou Mickey Rooney.

Après avoir évoqué le thème des relations entre soldats américains et population locale, le parcours de visite se termine sur l’avenir du passé récent. En effet, depuis près d’une quinzaine d’années, les vestiges archéologiques relatifs à la Seconde Guerre mondiale font l’objet de recherches scientifiques guidées par des problématiques nouvelles. Les archives du sol participent ainsi à l’élaboration du discours historique en apportant des données inédites et des témoins tangibles du passé récent. Toutefois, leur relative proximité temporelle ne les met pas à l’abri d’une disparition rapide. Ce patrimoine irremplaçable et fragile doit donc être rigoureusement protégé afin de pouvoir être transmis aux générations futures dans les meilleures conditions et nourrir la mémoire collective.

Frédéric MARTY CHEF DE PROJET 

ARCHÉOLOGIE – CONSERVATION – HERITAGE CULTUREL

Secrétariat : 04 42 11 27 73

Division du Patrimoine Culturel — Service actions et programmations culturelles — Direction développement et réseaux culturels — Pôle réseaux culturels, sportifs et gestion d’équipements  — DGD transition environnementale, culture, sport et équipements

LA MÉTROPOLE AIX-MARSEILLE-PROVENCE 

Le Pharo 58, boulevard Charles-Livon 13007 Marseille

BP 48014 – 13567 Marseille Cedex 02

Liens :

Exposition La Provence américaine : sur les traces des forces alliées

Musée Edgar Mélik

Musée Edgar Mélik

Château de Cabriès – 13480 Cabriès
Tél : 04 42 22 42 81

musee.edgarmelik@cabries.fr

Site des Amis du Musée : https://www.amismuseemelik.fr/

https://www.europeremembers.com/fr/stories/15/jean-de-lattre-de-tassigny

https://archives.defense.gouv.fr/actualites/articles/debarquement-de-provence-l-armee-b-du-general-de-lattre.html

https://history.army.mil/museums/usahec/

https://museedelaresistanceenligne.org/media8791-Le-dpart-des-troupes-amricaines-travers-divers-articles-du-i-Provenal-i

MDFDE/FRANCE-USA: SAVING DEMOCRACY: 80TH ANNIVERSARY OF THE PROVENCE LANDINGS: THE AMERICAN PROVENCE #D-DAY80 #MDFDEFriendshipMerciTrain75

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