Les avions Dakota « C47 », typiques du Débarquement, devraient survoler la Voie de la Liberté dimanche 9 juin 2019 à partir de 16 h 30. | ARCHIVES
Sainte-Mère-Église devient un lieu de pèlerinage
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Débarquement de Normandie : Sainte-Mère-Église, le premier village libéré
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75e anniversaire du Débarquement. Survol de la Voie de la Liberté : décollage des Dakota à 16 h 30
À l’initiative du Conseil départemental de la Manche, quatre avions Dakota de la Seconde Guerre devraient survoler la Voie de la liberté, ce dimanche 9 juin 2019 après 16 h 30. Du nord au sud du département. Le vol était annoncé à 14 h 15 dans un premier temps, mais la fenêtre météo s’est éclaircie depuis.
Le conseil départemental de la Manche a souhaité marquer les esprits en faisant survoler la Voie de la Liberté par quatre Dakota C47. L’itinéraire est matérialisé par 1 207 bornes, dans le sillage des 55 communes libérées par les troupes du général Patton.
L’itinéraire suit la Voie de la Liberté, de Cherbourg à Huisnes-sur-Mer. Initialement prévu à 16 h 30. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE
Pour cette opération, le Département a fait appel à Round Canopy Parachuting Team Inc. Initialement prévu vendredi 7 juin 2019, dans l’après-midi, mais annulé à cause des mauvaises conditions climatiques, puis à 16 h 30 ce dimanche 9 juin 2019, le vol a été avancé à 14 h 15, après le largage des derniers parachutistes au-dessus de la Fière, ce dimanche 9 juin 2019, en raison des risques d’orages annoncés en fin de journée. Il aura finalement bien lieu à 16 h 30, la fenêtre météo s’étant éclaircie.
L’association fera voler quatre avions Dakota C47, avions du Débarquement, à partir de 16 h 30, au départ de l’aéroport de Cherbourg-Maupertus. Puis les avions devraient survoler Cherbourg, Valognes, Sainte-Mère-Église, Utah Beach, Sainte-Marie-du-Mont, Carentan, Saint-Lô, Villedieu-les-Poêles, Avranches, Pontorson et Huisnes-sur-Mer, en réalisant une orbite autour de chaque ville.
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75 ans après le D-Day, l’infirmier amérindien d’Omaha beach a posé ses valises en Normandie
Selon l’un de ses biographes, Charles Norman Shay est « très probablement » le dernier des 500 Amérindiens ayant débarqué en Normandie. / © LOIC VENANCE / AFP
Charles Norman Shay avait à peine 20 ans quand il a débarqué aux côtés de ses camarades de la « Big red one », la première division d’infanterie, sur la plage d’Omaha. L’ancien infirmier s’est installé en Normandie, non loin de ses frères d’armes tombés au combat.
« J’ai essayé d’oublier. Même si je n’y arrive pas. C’est une expérience très bouleversante. » Et pourtant, au crépuscule de sa vie, Charles Norman Shay, natif du Maine, a choisi voilà un an de poser ses valises non loin de la plage où sont tombés ses frères d’armes. Le 6 juin 1944, le jeune Amérindien débarque sur Omaha beach dans première vague au sein de la Big Red One, la première division d’infanterie américaine. L’infirmier va durant des heures porter secours aux nombreux blessés sur cette plage qui sera surnommée « Bloody Omaha' » (Omaha la sanglante)…